Pour la deuxième année, Amazon a organisé Les Plumes Francophones et pour la deuxième année les Editions du Net déposent une plainte contre X auprès du Procureur de la République.
« Nous ne lâcherons rien, ni Amazon, ni ses partenaires. S’il le faut nous porterons plainte 10 fois mais le droit d’auteur est aussi valable pour la Journée du Manuscrit. » Henri Mojon, fondateur de la JDMF
En effet, les Editions du Net ont créé la Journée du Manuscrit Francophone en 2013, une manifestation littéraire originale qui permet à tous les auteurs francophones de publier leur livre et de participer à un concours littéraire. Dès la première année, la Journée du Manuscrit a rencontré un énorme succès autant auprès des auteurs, des lecteurs que du grand public.
En 2016, Amazon lançait les plumes francophones sur une idée identique. Ce n’est pas tant la copie de l’idée qui constitue une infraction pénale, la Journée du Manuscrit est elle-même inspirée de la fête de la musique, mais l’accumulation des similitudes dans sa mise en œuvre : règlement, dates de dépôt des manuscrits, date de l’événement en octobre, fonctionnement des votes, prix pour les lauréats, communication presse.
Amazon a été jusqu’à prendre à la Journée du Manuscrit son partenariat avec le Ministère des Affaires Etrangères, la JDMF ayant été créée à l’Institut Français de Dakar ; et même son principal partenaire media TV5Monde.
Aussi les Editions du Net ont déposé une plainte contre X pour contre façon le 21 mars 2016 auprès du Procureur restée sans réponse.
Une pâle copie pour capter les auteurs francophones et les enfermer :
Malgré sa force de frappe et ses puissants soutiens, Amazon présente un bilan des Plumes Francophones bien médiocre avec 719 livres mais très peu de francophones alors que la Journée du Manuscrit a eu plus de 1000 dépôts et publie 275 livres - contrairement à Amazon une sélection est réalisée par un Comité de lecture – venant de 30 pays.
Que la Journée du Manuscrit Francophone arrive à battre les plumes francophones n’est pas si étonnant du point de vu des auteurs.
D’abord Amazon n’est que très peu accessibles auprès de la plupart des pays francophones et n’est présent qu’en France, Luxembourg, Belgique et Canada.
Ensuite, les plumes francophones est sur le format électronique Kindle, les livres ne sont donc publiés que sur moins de 3% du marché de l’édition.
Enfin et surtout, les livres des auteurs se retrouvent enfermés dans un système propriétaire.
Nous sommes loin de la Journée du Manuscrit où les livres sont réellement publiés au format papier et réellement diffusés dans toutes les librairies et tous les sites Internet partout dans le monde, Amazon compris.
Mais surtout l’objectif de la JDMF est d’être un tremplin pour les auteurs vers les éditeurs et ils sont laissés libre de signer un contrat d’édition.
« Les plumes francophones portent préjudice à la Journée du Manuscrit en trompant les auteurs sur la nature même de l’édition qu’Amazon leur propose. » Henri Mojon
La cérémonie de la Journée du Manuscrit a lieu le 20 octobre prochain à l’Institut du Monde Arabe avec le soutien du Président de la République Française Emmanuel Macron.
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